Conférence

L’univers de la santé est en constante évolution, et vous jouez un rôle vital dans la prestation de soins de qualité aux patients. Cependant, pour rester compétent dans un domaine en constante mutation, il est essentiel de se former en permanence.

C’est là que Mire Formation Conseils entre en jeu. En tant que leader en formation accréditée pour les infirmières, Mire Formation Conseils offre des opportunités d’apprentissage de qualité aux professionnels de la santé francophones du monde entier. Mire Formation offre depuis plus de 10 ans des formations basées sur du concret et des données probantes.

Pourquoi la FORMATION ACCRÉDITÉE (UEC) est-elle importante pour les Infirmières et les professionnels de la santé ?
Vous êtes confrontées à des défis uniques et à une pression constante pour offrir des soins exceptionnels. Les patients comptent sur votre expertise, ce qui signifie que les infirmières et les professionnels de la santé doivent constamment mettre à jour leurs compétences pour rester à la fine pointe des avancées médicales.
La formation accréditée est essentielle, car elle garantit que les infirmières ont accès aux informations les plus récentes et aux pratiques exemplaires. Cela leur permet de fournir des soins de haute qualité, de prendre des décisions éclairées et d’améliorer leur carrière. En effet, la justification des décisions cliniques doit maintenant être inscrite au dossier médical.
Les services de formation de Mire Formation Conseil

1. Formations EN LIGNE flexibles, économiques, dynamiques
Mire Formation Conseil propose une variété de cours en ligne interactifs spécialement conçus pour les infirmières, les infirmières auxiliaires et autres professionnels de la santé. Ces cours couvrent une gamme diversifiée de domaines, allant des soins de plaies, aux soins palliatifs, en passant par l’approche auprès des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Les infirmières peuvent accéder à ces cours depuis n’importe où dans le monde, à leur propre rythme.

2. Cours personnalisés
Mire Formation Conseil comprend que chaque infirmière a des besoins uniques en matière de formation. C’est pourquoi nous offrons aussi des cours personnalisés pour répondre aux besoins spécifiques de chaque professionnel, équipe de soin et équipe d’enseignants. Que vous cherchiez à améliorer vos compétences en soins ou à inscrire des notes au dossier contemporaines, répondant aux derniers standards de qualité et d’obligations légales, Mire Formation peut créer un programme de formation adapté à vos objectifs.

3. Formation continue
La formation continue est essentielle pour maintenir une accréditation et une licence actives en tant qu’infirmière. Mire Formation Conseil offre des programmes de formation continue qui vous permettront de répondre à ces exigences tout en enrichissant vos connaissances et vos compétences.

4. Accréditations et certifications
Toutes les formations offertes par Mire Formation Conseil sont accréditées, un certificat avec UEC est émis. Cela signifie que vous pouvez avoir confiance en la qualité de l’enseignement que vous recevez et que vous pouvez obtenir les certifications nécessaires pour progresser dans votre carrière.
Le monde entier francophone

Mire Formation Conseil est dédié à fournir des services de formation de qualité aux infirmières francophones du monde entier. Peu importe où vous vous trouvez, vous pouvez bénéficier de notre expertise en matière de formation.
La langue française étant largement parlée dans de nombreux pays, l’accès à des cours de formation en français est essentiel pour de nombreux professionnels de la santé. Mire Formation Conseil s’engage à remplir ce besoin en fournissant des cours et des ressources de qualité en français.

Conclusion
Pour les infirmières du monde entier, la formation continue est une composante cruciale de la prestation de soins de santé de haute qualité. Mire Formation Conseil s’efforce de rendre cette formation accessible, pertinente et de la plus haute qualité pour les professionnels de la santé francophones.
En choisissant Mire Formation Conseils, vous investissez dans votre avenir en tant qu’infirmière tout en offrant à vos patients des soins de qualité supérieure.
Mire Formation Conseils est là pour vous aider à briller dans votre rôle d’infirmière, quelle que soit votre spécialité. N’attendez plus pour investir dans votre avenir professionnel.

polymedication

Depuis février 2019, les Ordres professionnels ont précisé conjointement la responsabilité des infirmières auxiliaires dans l’administration d’un PRN.  

L’infirmière auxiliaire peut dorénavant administrer un médicament prescrit en ordonnance individuelle sans réévaluation par l’infirmière.

Extrait de l’avis conjoint OIIQ OIIAQ, publié en février 2019 : 

« Toute ordonnance individuelle vise une seule personne ayant fait l’objet d’une évaluation préalable de la part du prescripteur. Ainsi, en présence d’une ordonnance individuelle précisant la raison de son utilisation, l’infirmière auxiliaire peut administrer les médicaments prescrits PRN, et ce, de façon autonome. » https://www.oiiaq.org/files/publication/20190311-avis-conjoint-administration-medicament-prn.pdf?fbclid=IwAR0Qumn21iHQWGUvkmSfjkgvhs6L6iTYlpdXDTPOb2XiOKqkaE8JKW8YPmg

Il est impératif de distinguer l’ordonnance individuelle de l’ordonnance collective. Dans ce dernier cas, l’évaluation par l’infirmière est toujours nécessaire.

Dans ce monde évolutif des soins de santé, Mire Formation offre l’opportunité d’une mise à niveau des compétences dans le cadre de son offre de formation continue accréditée. 

Consultez le calendrier https://mireformations.com/calendrier/

 

 

L’examen clinique

PQRST / PQRSTU / PQRSTUI

Comment s’y retrouver, quand l’utiliser et pourquoi ou le «quessé que ça donne »?

Précisons d’abord ceci : il s’agit EXACTEMENT DE LA MÊME CHOSE

La signaitication des lettres de cet accrocyme
P le U est inclus dans cette sectionPPProvoqué / Pallié
Q le I est inclus dans cette sectionQ le I est inclus dans cette sectionQQualité / Quantité
RRRRégion / irradiation
SSSSignes et symptômes associés
TTTTemps
UUUnderstand / signification
IImpact fonctionnel

Vous vous dites : «Je fais déjà une collecte des données complète, pourquoi changerais-je ma façon de fonctionner. »

L’examen clinique doit être complet, précis et effectué de façon rigoureuse. Les renseignements doivent être consignés de façon complète et démontrant votre rigueur.

Dans la première partie de l’examen clinique, soit l’anamnèse ou histoire de santé portant sur un malaise dominant, le PQRSTUI permet d’aller chercher les données subjectives minimales.

L’aisance vient rapidement avec la pratique.
Il est important de ne pas biaiser les résultats obtenus en suggérant des réponses au patient.

 

Voici des exemples de questions pour chacune des lettres de l’acronyme.

P – Provoqué: Qu’est-ce qui provoque ou augmente ce malaise / comment ce malaise a-t-il débuté

Pallié: Qu’est-ce qui diminue ou soulage ce malaise, ou ce qui vous aide à réaliser vos activités du quotidien malgré ce malaise

Q – Pouvez-vous me décrire ce que vous ressentez. Quelle est l’intensité sur une échelle de 0 à 10 (valide si douleur, anxiété ou dyspnée)

R – S’applique seulement lorsqu’il est possible de situer une région – Montrez-moi où se situe votre douleur et est-ce qu’elle s’étend ailleurs

S – Depuis que ce nouveau symptôme est apparu il y a 3 jours (par exemple l’essoufflement), est-ce que vous avez d’autres nouveaux malaises ou symptômes

T- Le malaise est-il ressenti de façon continue ou par intervalle, est-ce pire ou mieux à certains moments dans la journée

U – Selon vous, qu’est-ce que c’est ou à quoi est-ce relié

I – Depuis l’apparition de ce malaise, avez-vous dû cesser ou reporter certaines activités, tâches domestiques ou loisirs

 

L’ordre dans lequel on pose les questions n’est pas important, ce qui importe est de n’oublier aucune question, car il s’agit d’un minimum d’information à recueillir.

Quand utiliser le PQRSTUI : en général, lorsque le client présente un nouveau symptôme. Dès que vous devez compléter un examen clinique partiel ou complet.

Son utilité : Lorsque le patient présente un nouveau symptôme, cette méthode permet de ne rien oublier des données minimales à collecter. Vos notes seront structurées de façon méthodique ce qui facilitera le suivi clinique de qualité. Les données subjectives recueillies orientent votre examen clinique.

Quelques références utiles

OIIQ, Triage à l’urgence, lignes directrices 2e édition 2019, https://www.oiiq.org/documents/20147/237836/2510-triage-urgence-lignes-directrices-web.pdf

OIIQ, PRN – Comprendre pour intervenir, 2e édition, 2010

Voyer,Philippe, La profession infirmière d’aujourd’hui et de demain,  https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/pdf/l_ordre/ordres_regionaux/ORIIBSLGIM/2016/profession-infirmiere-aujourdhui-demain-2016.pdf

Deuil et pertes multiples

«Une personne réalisant la fragilité la vie, saura aussi habituellement comment celle-ci est précieuse.»

Extrait de Mort, mais pas dans mon coeur, Guider le jeune en deuil, par Josée Masson.

Comment annoncer le décès d’un proche à un enfant ou un adolescent : faire l’annonce dans un endroit où il pourra réagir (pas dans une pièce pleine de gens). Dites-lui tout de façon simple et douce en allant droit au but . Vérifier ce qu’il a compris et les émotions que cela lui fait vivre. Enfin, précisez la vraie cause de la mort. (Ce sera toujours moins pire et moins macabre que ce qu’il s’imaginera). Même en cas de suicide ou d’homicide, lui dire et préciser le moyen utilisé (corde, couteau, arme, médicaments).

L’intensité du deuil ne dépend pas du type de mort (traumatique ou + tragique). Il y a cependant des deuils particuliers comme une disparition, un suicide ou deuils multiples lors d’une tragédie comme un accident ,qui compliqueront ou allongeront probablement le deuil. La façon dont la personne est décédé est un facteur important, il teinte les questions, réactions et perceptions nouvelles de la vie. Il est donc primordial que ce ne soit pas tabou et que l’enfant sache.

Avec la maladie et un pronostic évident, la mort peut être préparée. À l’annonce d’une maladie grave, tout doit être dit aux jeunes, le nom de la maladie, qu’est-ce que cette maladie, le tenir au courant de l’évolution. Prenez entente avec lui sur le fait que vous le mettrez au courant, bonne ou mauvaise nouvelle. Vivre la maladie ensemble c’est : lui parler de vos émotions, le rassurer, trouver du temps pour être avec lui, lui laisser des occasions et la possibilité d’accompagner la personne malade et parler de la mort lorsque la maladie s’aggrave. Vivre ensemble la maladie et la mort aidera à vivre le deuil ensemble.

Mort subite : lui expliquer ce qui c’est passé dans le corps. Lui répéter souvent et le rassurer sur le fait que ça ne leur arrivera pas. Il y a beaucoup de « si » et de culpabilité. On cherche souvent des coupables. Le jeune s’identifie souvent comme coupable.

Suicide : lui répéter que la personne a choisi de mourir, que c’est difficile à comprendre, ce n’est jamais de sa faute, ce n’est jamais acceptable et ne devrait pas être une option, il n’est en rien responsable. « Le suicide nait d’une intention, parfois suite de la dépression, ou d’un trouble mental en précisant bien que toutes les personnes dépressives ne se suicident pas. » Le jeune enfant a la pensée magique que la guérison ou la mort peut être provoquée par une pensée. Surtout entre 4 et 7 ans, il a tendance à croire que tout tourne autour de lui. Il croit avoir le pouvoir par la simple pensée de provoquer des évènements. Expliquer à nouveau le concept de mort (voir infolettre septembre 2017).

Mireille Guillemette inf.B.éd. et présidente de Mire Formation Conseil inc.

Ressources et publications

Deuil jeunesse : http://www.deuil-jeunesse.com/accueil

http://www.coupdepouce.com/mamans/6-12-ans/article/comment-parler-de-la-mort-avec-son-enfant

Un excellent texte de Josée Masson : https://rubanrose.org/renseignements-pratiques/diagnostic-enfants

Livre : Mort, mais pas dans mon coeur, Josée Masson, éd.Logiques, 2010.
Pour commander : adpcommandes@messageries-adp.com ou en version électronique sur archambault.ca .

Vidéo : Comment parler de la mort aux enfants https://www.youtube.com/watch?v=TCs2b_ZdKBs

examen-clinique

La question m’est souvent posée : « Est-il préférable de prendre la température par voie buccale ou rectale ?» Je vous partage ici le résumé d’un article de Dr Frédéric Picotte, omnipraticien et urgentologue de la région de Shawinigan.

La température rectale serait la plus fiable lorsque la personne, quel que soit son âge, présente un changement dans son état de santé. En effet, une étude de Niven et al. a démontré que dans 30% des cas la fièvre ne serait pas détectée par la prise par voie buccale ou axillaire. (Niven et al., Accuracy of peripheral thermometers for estiming temperature : A systemic review and meta-analysis, 2015)

Selon Dr.Picotte, dès que l’on prend la température en dépistage, la température rectale est la plus recommandée. Les autres voies seraient fiables en situation où le patient présente des signes et symptômes de fièvre. En situation de dépistage, ils sont incapables de détecter la hausse de température chez 30% des patients.

Pour les lecteurs travaillant en CHSLD, le document Définitions pour la surveillance des infections nosocomiales dans les milieux d’hébergement et de soins de longue durée, INSPQ 2014, fait état des résultats de la prise de température chez un ainé. Il y est mentionné les résultats de prise de température orale, tympanique, axillaire ou rectale qui indique la présence de fièvre gériatrique.

J’en conclus donc que, notre choix de la voie pour la prise de température est guidé par :

  • Prescription médicale,
  • Protocole d’établissement,
  • Situation de dépistage, admission ou routine de soin
  • Le patient présente-t-il des signes et symptômes infectieux.

Mireille Guillemette inf.B.éd.

Soins

Santé Québec

REVUE DE L’ORDRE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS AUXILIAIRES DU QUÉBEC

• PRINTEMPS 2017 • VOL. 27, NO 1

Formation en santé

Santé Québec

REVUE DE L’ORDRE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS AUXILIAIRES DU QUÉBEC

• HIVER 2017 • VOL. 26, NO 3

Fin-de-vie

Devrais-je lui dire qu’elle peut partir ?

Cette question m’est souvent posée. J’ai déjà été témoin d’une situation où le conjoint aimant a dit avec beaucoup de tendresse; « Tu peux partir.» La réaction de la conjointe en fin de vie a été d’une telle tristesse, elle a cru à ce moment que son conjoint en avait assez de la voir ainsi.

Depuis ce jour je fais très attention avec l’utilisation de cette phrase. Cette situation d’une grande tristesse m’a aussi amené à réfléchir sur le sujet. Dire à un être cher qu’il peut partir, se laisser aller n’est-il pas comme de lui donner une permission? J’en suis venu à l’idée que l’intention avec l’utilisation de ce type de phrase est de rassurer la personne mourante. J’opte donc maintenant pour l’expression d’un message en «je» rassurant l’autre. Par exemple : «Je suis bien, je vais m’en sortir même si j’ai énormément de peine» ou encore «Maman, tu vas mourir et c’est comme si une partie de moi-même s’éteignait. D’un autre côté, tu nous entends, on se remémore plein de souvenirs d’enfance et de jeunesse. Maman tu vas toujours rester vivante dans notre mémoire. Merci pour tout ce que tu nous as transmis.»

Suggestion site web : http://palli-science.com
Suggestion lecture : La mort intime de Marie de Hennezel, 2006

Mire Formation Conseil

LES PERTES ET LES PEURS

L’espoir est en partie cette capacité à vivre et être dans le moment présent et en même temps croire que le futur sera positif.Comment est-ce possible de croire en ce futur positif pour quelqu’un en fin de vie.

En fin de vie, la personne doit se défaire de ce qui est le plus important dans sa vie. Les peurs vécues ont de nombreuses origines : peur de ce qui va ce passer, de perdre le contrôle, de ce qui va arriver à ses proches, de l’inconnu, que la vie n’est aucune signification, etc.

Ces pertes et ces peurs sont souvent vécues de façon solitaire.

En tant que soignants ou accompagnateurs, nous avons le devoir d’écouter et de faciliter le récit de vie. Cette écoute permet de donner du sens et facilite le lâcher- prise par la personne en fin de vie.

CULTIVER L’ESPOIR

Oui, l’espoir est possible et permet de donner un sens à ce qui arrive. Il ne porte pas sur la guérison ou sur le temps qui reste sur le plan de la durée. L’espoir en fin de vie porte sur autre chose : espoir de ne pas souffrir, de mourir dans la dignité, que nos proches ne nous oublient pas, de garder un certain contrôle sur les évènements, que les êtres chers aient un bel avenir, etc.

En plus de faciliter le lâcher-prise, permettre et aider la personne à transmettre ses mémoires est aussi un moyen de cultiver l’espoir. En exprimant à l’autre que je ferai tout pour contrôler ses symptômes et que ses choix et que ses volontés seront respectées est une autre façon de cultiver l’espoir.

« C’est dans le regard de l’autre que je vois si je suis encore aimable, c’est dans la manière dont il me parle, dont il prend soin de moi que je sens si je fais encore partie du monde des vivants. »

Marie de Hennezel

Mireille Guillemette inf.B.éd, présidente de Mire Formation Conseil inc. et formatrice clinique.